Vacciné et castré, il est arrivé à la maison en avril 2016, moment où j'ai eu mon nouveau logement à la campagne.

Il nous a quitté le 25 novembre 2016 d'une dégénérescence (venant de la vieillesse et/ou de négligence). Cela faisait donc à peine 7 mois qu'il commençait sa nouvelle vie avec nous et que lui et Plume formait un beau couple.

Ne sachant presque rien de son passé, je n'ai pu que voir sa santé se dégrader sans savoir pourquoi.

Déjà à son arrivée, il ne respirait pas la santé, avec une démarche un peu raide, comme un petit papy. Petit à petit, il s'est beaucoup affaibli : problème de dents avec limage obligé (manque de fibres dans son passé),  perdu la moitié de son poids et perdait l'usage de ses pattes arrières jusqu'à ne plus pouvoir marcher. Je le retrouvais régulièrement à moitié sur le flan par terre car il ne pouvait plus se relever. J'ai refusé de l'euthanasier après que la véto ait tout tenté, sachant qu'il mangeait encore avec appétit et avait toujours l'envie de vivre. Je voulais tenter l'infime chance qu'il lui restait.

Je l'ai mis en "nursing" dans sa caisse de transport où j'étais à son chevet de longues heures chaque jour.

Un matin, j'ai entendu des petits cris de détresse que je n'avais jamais entendu. En larmes, je l'ai posé sur le tapis à coté de Plume et je lui ai dis qu'il pouvait partir. Il est parti la minute qui a suivi.

Je n'oublierai jamais cette petite boule tendre que j'ai aimé comme si je l'avais élevé.

Je ne regrette pas de l'avoir accueilli, il a pu finir sa vie entourée d'amour et repose maintenant en paix.